Dans les entreprises, la fin d’année sonne comme un nouveau départ. C’est aussi l’heure d’adresser ses vœux professionnels à ses collègues et clients. Pour faire mouche, un maître mot : personnaliser.
Les fêtes de fin d’année sont une bonne occasion de resserrer les liens, entre collègues, mais aussi en se rappelant au bon souvenir de ses clients. Le rituel des vœux, au-delà de son caractère souvent rébarbatif, voire compassé, revêt un véritable intérêt stratégique. Il ne faut donc pas rater son coup. Pour taper dans le mille, une règle d’or : personnaliser votre message.
C’est le seul moyen de capter l’attention de votre destinataire qui sera d’autant plus flatté par la sympathie que vous semblez lui inspirer. Souhaiter une heureuse année, c’est une bonne manière d’approcher votre banquier, un fournisseur, un client et/ou même de renouer avec un partenaire dont, pour diverses raisons, vous vous êtes éloignés.
Dans tous les cas, plus que l’originalité, c’est la sincérité qui doit transparaître dans votre message. A ce titre, le support-papier, qui revient en force, n’a rien de démodé et confère un surcroît de valeur didactique et affective à votre discours, bien plus qu’une carte virtuelle par nature trop fade et impersonnelle.
Rebondir sur le nouvel an chinois ?
Soignez votre style d’écriture : les formulations mécaniques, sans structures ni syntaxe du type « Meilleurs vœux, santé et réussite pour l’année 2013 » sont à éviter. Au contraire, dans la mesure du possible, introduisez un ou deux éléments qui permettront à votre destinataire de constater que le message lui est personnellement adressé et n’est pas le fruit d’un copier-coller expédié à la chaîne. Il n’en sera que plus touché. L’idéal, en fait, est de préparer tout cela tout au long de l’année, et d’anticiper au maximum le contenu du message auquel votre interlocuteur sera le plus sensible au regard de ses objectifs personnels et professionnels (il faut donc bien connaître votre sujet !) .
La date d’envoi est bien évidemment stratégique : certains, pour marquer le coup, choisissent d’adresser leurs vœux pendant le « creux » qui sépare Noël du Nouvel An, dès le 26 décembre même. Les plus audacieux tentent même le coup avant Noël, bien conscients que cette période, qui coïncide souvent avec les départs en vacances, est ressentie plus positivement que l’après-réveillon du 1er janvier et ses relents de gueule de bois.
Les vœux tardifs qui parviennent à la mi-janvier, voire jusqu’à un mois après la saint-Sylvestre, ont l’avantage de sortir du lot et d’échapper à l’effet de saturation. Si vous vous décidez de vous y prendre en février, il n’est pas idiot, loin de là, de rebondir sur le nouvel an chinois qui intervient à ce moment de l’hiver. Cette célébration asiatique vous permet de surfer sur un thème différent : en Chine, chaque année est placée sous le signe d’un animal associé à un élément terrestre. Chez nous, elle démarrera le 31 janvier prochain et 2014 sera dédiée au cheval de bois.