Le contrôle d’accès permet d’assurer un niveau de sécurité accrue dans vos locaux professionnels. Entre étude des caractéristiques physiques, pointeuse, carte à puce ou carte magnétique, vidéosurveillance, badges… Nombreuses sont les méthodes à utiliser, dans le respect des règles RGPD et de la CNIL.
Les principaux atouts de la gestion des accès
Le système de contrôle d’accès est l’équipement indispensable pour répondre aux enjeux de sécurisation d’une entreprise. De plus, cela permet d’améliorer la réactivité en cas de tentative d’accès aux locaux de façon forcée.
Les avantages des systèmes de contrôle d’accès sont multiples :
- La faculté d’installer plusieurs contrôles d’accès et de les gérer via un logiciel de gestion unique ;
- Faire évoluer les diverses restrictions sur plusieurs zones sensibles en temps réel ;
- Intégrer un système de contrôle d’accès sur des systèmes de sécurité existants ;
- Gagner du temps et se focaliser sur les tâches les plus importantes ;
- Prévenir toute intrusion et gérer efficacement les entrées et sorties ;
- Sécuriser les biens et les personnes grâce aux dispositifs de contrôle d’accès.
Les technologies les plus efficaces sur le marché
Le digicode
Sécuriser l’accès aux locaux de façon simple et rapide, tout en profitant d’une meilleure gestion du temps, c’est possible grâce au contrôle d’accès par digicode. Toutefois, le niveau de restriction est réduit car tout le personnel doit saisir la même combinaison. Il n’est donc pas possible de sécuriser les accès de façon individuelle.
Le lecteur biométrique
Les solutions biométriques sont les solutions les plus contraignantes, mais également les plus sécurisantes.
Le contrôle d’accès par biométrie recense :
- Le réseau veineux ;
- La reconnaissance faciale ;
- Les empreintes digitales ;
- Le contour de la main…
Les données biométriques sont propres à chaque personne. Toutefois, pour ces mêmes raisons, l’accès biométrique reste une technologie assez sensible.
Le badge
Outre la solution de contrôle biométrique, il est également possible de sécuriser les accès par l’authentification par badge. C’est d’ailleurs un meilleur compromis aux empreintes digitales.
Le badge ne peut pas être falsifié et répond à de multiples technologies avec ou sans contact. Il permet même de donner les autorisations d’accès en fonction des personnes, des horaires ou de la quantité de badges nécessaires.
De plus, le badge permet de limiter les accès aux personnes autorisées dans les salles de réunion.
Que dit la loi sur ces méthodes de sécurisation ?
Toutes les technologies sont acceptées par contre les restrictions sont multiples, tout particulièrement pour la biométrie, surtout le fait de scanner les empreintes ou l’iris. La CNIL n’admet l’usage d’une reconnaissance par empreintes digitales que si la situation ne l’impose.
La mise en place d’un système de contrôle d’accès électronique est validée par la CNIL, surtout lorsqu’il s’agit de cerner les personnes qui ont accès au bâtiment.
La traçabilité des données ne peut être utilisée que pour prouver un vol ou un dégât, mais pas pour surveiller les allées et venues.
Le contrôle d’accès électronique peut-il être utilisé pour le pointage ?
Les données résultantes des autorisations d’accès ne peuvent pas servir à contrôler, surveiller ou encore gérer l’horaire d’un salarié. Le contrôle d’accès répond à une question sécuritaire alors qu’une pointeuse est du domaine des ressources humaines.
Prouver qu’un salarié est en retard ou absent lors de sa journée de travail en utilisant un contrôle d’accès est totalement illégal.
Il faut savoir que la CNIL justifie ce refus pour deux raisons :
- L’authentification du contrôle d’accès peut être supprimée au bout de 3 mois ;
- Le pointage lui, peut être conservée durant 5 ans.
Toutefois, le même badge peut être utilisé à la fois sur le terminal de contrôle d’accès et le pointage.