Au-delà de la question relative à l’importance ou non d’être présent sur les réseaux sociaux pour une entreprise, celle-ci s’interroge, in extenso, grandement sur la notion de rentabilité de cette présence sur les médias sociaux. Il s’agit là d’évoquer l’influence créée par son action sur Facebook, Twitter, You Tube et les autres, a priori, plus facile à dire qu’à faire, mais des pistes pertinentes peuvent être étudiées avec précision.
Les réseaux sociaux en plein émoi
Depuis 2007 et le lancement de Facebook, le célèbre réseau social de Mark Zuckerberg, de nombreux autres réseaux ont été créés ou modifiés vers un axe plus « Social », c’est-à-dire maximisant les partages et les commentaires, éléments clés du web 2.0. Dernièrement, de nombreuses annonces laissent à penser que la mainmise de Facebook n’est peut être que temporaire aux yeux du plus grand nombre, d’une part car certaines sociétés n’ont pas besoin d’être sur ce réseau social mais sur d’autres, et, d’autre part car la concurrence s’organise à coup de rachat.
A titre d’exemple, Instagram a su prendre une place de choix grâce à un système innovant (tout comme Pinterest dans une moindre mesure), LinkedIn a acquis SlideShare, et, Google + a été lancé pour un succès plutôt relatif. In extenso, l’actualité même de ces réseaux déborde sur d’autres thématiques, à savoir sociales et économiques. Et si les réseaux sociaux devenaient une pierre angulaire plus rapidement que « prévu » ?
Qu’en est-il des PME ?
En France, les grandes entreprises ont entrepris leur révolution numérique il y a déjà quelques trimestres, toutefois, les PME quant à elles sont encore trop peu nombreuses à franchir le cap. Selon les dirigeants de ces dernières, le manque de temps en est la première cause. Aussi, le manque de compétence en la matière est un frein sérieux, d’autant plus que les fonds ne sont pas disponibles pour cet « investissement ». Enfin, le flou est réel concernant l’apport réel d’une démarche 2.0 sur les réseaux sociaux, pourtant, des indicateurs peuvent les guider.
Le retour sur engagement, c’est quoi ?
A contrario du ROI qui est ultra-quantifiable, l’apport des réseaux sociaux peut être concrétisé par le RSE, aussi appelé le ROA, à savoir le retour sur engagement. Au fil de la création et le développement de votre communauté sur les réseaux, comme les followers sur Twitter et les fans sur Facebook, les interactions vont se multiplier. Ces dernières sont relatives au contenu généré par la société, les commentaires, les « J’aime » ou encore les « Partager » peuvent être des indicateurs clés pour connaitre l’attention portée par votre communauté. A ce titre, la notion de « rentabilité » chiffrée peut être oubliée puisqu’il s’agit d’une influence et non d’un achat factuel comme dans le cadre du sacrosaint ROI.
Enfin, l’action même de votre société sur les réseaux sociaux vous permettra de développer votre réputation en ligne de façon positive. D’une part vous pourrez contrôler les données diffusées, et, d’autre part, répondre aux commentaires comme aux interrogations qui émaneraient de la toile.