A l’occasion de ses vœux à la presse, le président de la République François Hollande a promis qu’une « disposition législative ou fiscale » sera prise afin que les contenus référencés par Google bénéficient d’une rémunération.
Devant les journalistes français, réunis à l’occasion des vœux présidentiels, François Hollande a voulu montrer qu’il avait choisi son camp.
Alors que les éditeurs de presse tentent actuellement de négocier avec Google le paiement d’un droit voisin du droit d’auteur sur les contenus diffusés par le moteur de recherche, le Chef de l’Etat a confirmé qu’en l’absence d’un accord, « une disposition législative ou fiscale » serait prise afin que Google verse sa quote-part dans « le financement de la presse ».
Encore quinze jours de négociations
Rappelons que certains médias, notamment ceux qui ont souhaité compléter leur journal papier avec une version numérique, reproche à Google de se tailler la part du lion en termes de recettes publicitaires en profitant du trafic généré par leurs articles d’information. De son côté, Google rétorque qu’elle offre aux éditeurs de presse la visibilité qu’ils n’auraient pas sans son moteur de recherche.
C’est pourquoi les deux parties cherchent actuellement un terrain d’entente. Le gouvernement leur avait accordé, au moment des Fêtes de fin d’année, un mois supplémentaire pour y parvenir (jusqu’à fin janvier). A défaut, Google, et « tous ceux qui tirent profit de l’information », devront payer :
Le « principe » a dit François Hollande, « c’est d’abord le partage de la valeur ».