D’après une enquête ifop/goFluent, la pratique de l’anglais dans les 120 premières entreprises de France est d’un niveau « correct ». La note globale de 6.7/10 laisse toutefois apparaître une grosse marge de progression.
Evaluées dans le cadre d’une enquête mystère conduite par Ifop/goFluent, les 120 entreprises de l’indice boursier SBF ont toutes les caractéristiques de l’élève moyen en anglais : une bonne maîtrise des bases linguistiques, mais un vocabulaire pauvre et un accent poussif qui limite vite la profondeur et la portée des conversations.
Avec une note globale de 6,7/10, « les entreprises françaises ont bel et bien une pratique hésitante de la langue anglaise dans le cadre professionnel » confirme l’Institut Ifop.
En clair, c’est « correct mais peuvent mieux faire ».
Et la performance est d’autant moins brillante que les deux-tiers des sociétés cotées au SBF travaillent à l’international.
Par profession ou grande direction au sein de l’entreprise, ce sont les directions des ressources humaines et juridiques (DRH) qui s’en sortent le mieux sur le plan grammatical et de la maîtrise générale (7.4/10), juste devant les directions commerciales (7.3) et le marketing-communication (6.3).
L’analyse et le classement par secteur place sur le podium les professionnels de l’énergie (7,2/10), avec ceux de la finance, de la chimie et de la pharmacie.
En revanche, le secteur de la construction, du BTP et de l’immobilier présente la note la plus basse (6.1/10), derrière le commerce et la distribution (6.4) et l’agroalimentaire (6.3).
Les entreprises Legrand (8.75/10), Icade (8.5), Vallourec (8.5) et Lafarge (8.25) se distinguent par leurs très bonnes moyennes, à l’inverse de Vinci (5.5) Veolia (5.25) et Eiffage qui présentent un résultat médiocre, voire insuffisant.