Selon le ministre du Travail François Rebsamen, « les déclarations à l’emporte-pièce » du président du Medef Pierre Gattaz « nuisent à l’image de l’entreprise ».
En demandant sans cesse le beurre avec l’argent du beurre, le président du Medef ne se fait-il pas le meilleur ennemi des employeurs qu’il est pourtant censé défendre ? C’est ce que pense le ministre du Travail François Rebsamen, qui parle de « postures, de déclarations à l’emporte-pièce, de provocations permanentes » et d’un comportement digne d’un « petit syndicaliste » qui finissent par « nuire à l’image à l’entreprise » et détériorer le dialogue social (source : i-télé).
Rebsamen, qui s’est portant distingué ces derniers mois en cuisinant quelques patates chaudes (contrôle des chômeurs), fait indirectement référence à la dernière sortie de Pierre Gattaz sur la Convention 158 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) dont il a proposé que la France se désengage afin de permettre aux chefs d’entreprise de ne plus avoir à justifier les licenciements.
En guise de réponse, le ministre assure qu’«au 1er janvier 2015, les entreprises auront récupéré à hauteur de 30 milliards d’euros de marges de croissance» et que le gouvernement met « la pression sur les branches professionnelles» afin qu’elles recrutent et aient davantage recours à l’apprentissage. Un Comité de suivi des aides publiques aux entreprises a également été lancé, ce mardi, par le premier ministre Manuel Valls.