Optic 2000 et Johnny Hallyday, c’est fini. L’opticien a rompu son contrat avec l’ex-idole des jeunes, estimant que son image ne correspondait plus au message qu’il souhaite véhiculer dans ses spots publicitaires. Les récents déboires physiques de Johnny ont-ils pesé dans cette décision ?
Vous n’entendrez plus à la TV le gimmick devenu célèbre « OOOOptic deux milleeeee…!!! » poussé par le plus grand rockeur français de tous les temps.
Made in France
Johnny ne collaborera effectivement plus avec l’opticien, concurrent d’Afflelou et de Krys. Depuis dix ans, la marque était associée au chanteur : il faut dire que les années 2000 furent encore prolifiques pour l’interprète de « Ma Gueule », relancé par le succès fracassant de son album « Sang pour Sang » en 1999 (2 millions d’exemplaires vendus).
L’actualité de la star, la soixantaine encore clinquante , était alors rythmée par des sorties d’albums et des tournées spectaculaires, véhiculant à merveille et à fréquences régulières le slogan de la marque Optic 2 000, même implicitement.
Aujourd’hui, Johnny a repris une tournée mais ses récents déboires ont entamé son image de roc indestructible. Cette baisse de régime n’est certainement pas la seule explication de son divorce avec Optic 2 000.
L’enseigne, qui souhaite mettre en avant son savoir-faire Made in France, ne se reconnaîtrait plus dans l’image incarnée par Johnny Hallyday, exilé fiscalement et de moins en moins présent dans l’Hexagone.
Trop bling-bling
Elle souhaite aussi simplifier son message en prenant pour modèle des anonymes aptes à diffuser une image moins « bling-bling » en ces temps de crise.
Le cachet que touchait Johnny en vertu de son contrat avec Optic 2000 avoisinait un millions d’euros par an.
A titre d’exemple, la campagne de 2006, dotée d’un budget de 8 millions d’euros, devait se traduire par 800 diffusions de spots télé, et par le placardage de quelque 27 000 panneaux à travers la France, sans compter les encarts achetés dans la presse.
D’après nos sources, chaque campagne a généré une forte augmentation des ventes de lunettes, notamment après la campagne « Route 66 » qui montrait Johnny en train de chausser ses belles montures sur sa Harley Davidson.