Dans le rapport publié par l’IREP concernant le premier semestre 2012, les investissements des annonceurs en matière de publicité semblent avoir stagné. Les seules pratiques faisant exception sont les campagnes marketing mobile, le Search et les campagnes d’e-publicité. Toutefois, quelles sont les prévisions pour le 2ème semestre ?
L’IREP ou l’Institut de Recherches et d’Etudes Publicitaires vient de publier le rapport France Pub sur le marché publicitaire au 1er semestre 2012. France Pub est une enquête réalisée chaque semestre sur les dépenses en communication des annonceurs par zone géographique.
L’enquête s’appuie sur des informations financières collectées auprès des entreprises spécialisées dans la communication ou sur une veille documentaire. L’IREP met en place également des interviews avec des régies publicitaires, des médias et d’autres experts.
France Pub montre qu’au 1er semestre 2012 les recettes des campagnes publicitaires sur différents médias ont diminué en moyenne de 4,6%. Parmi tous les médias et supports de communication utilisés pour la publicité, les gagnants semblent être :
- les mobiles, avec un revenu de 21 millions d’euros, hausse de 20,9% par rapport au 1er semestre 2011
- le cinéma, avec un revenu de 45 millions d’euros, hausse de 10,1% par rapport au 1er semestre 2011
- l’Internet (display : campagnes de liens sponsorisés et bannières publicitaires), avec un revenu de 321 millions d’euros, hausse de 5,5% par rapport au 1er semestre 2011
- le Search, avec un revenu de 524 millions d’euros, hausse de 7% par rapport au 1er semestre 2011
D’après les chiffres de l’IREP, on peut observer que certains supports sont en perte de vitesse depuis 3 ans (presse spécialisée, presse gratuite d’annonces), alors que d’autres le sont seulement depuis un semestre (magazines, télé, publicité extérieure et quotidiens gratuits).
Les secteurs qui ont investi le plus dans la publicité sont la distribution, l’automobile et la mode. Par contre, les secteurs tels que l’alimentation, les télécommunications, les banques ou les assurances ont réduit leurs dépenses publicitaires.
Quelles sont les causes de la perte de vitesse du marché publicitaire ?
La faible consommation des ménages et le contexte de la crise sont les principaux facteurs de cette chute des recettes publicitaires. De plus, le marché a connu un ralentissement plus important pendant les élections présidentielles, aux mois de mai et juin.
Les conséquences de ce ralentissement de la demande sur le marché ont entraîné une baisse des prix des espaces publicitaires.
L’avenir du marché publicitaire au 2ème semestre 2012
En raison d’une relative stabilisation de la situation économique et d’une reprise sur le marché de l’emploi, l’IREP estime que le marché de la publicité va se redresser. De plus, des événements tels que les Jeux Olympique ou l’Euro de Football pourraient sauver la publicité.