Pratiquement 80% des grandes entreprises utiliseraient soit Twitter, Facebook, Youtube ou un blog pour communiquer sur la toile. 20% d’entre elles auraient même recours au quatre. C’est ce que révèle une étude du cabinet de conseil en Relations Publiques et Affaires Publiques Burson-Marsteller.
L’intérêt des réseaux sociaux, largement entrés dans les usages des internautes, pour la communication des entreprises n’est plus à démontrer. Les professionnels de la toile en sont évidemment convaincus et d’après les résultats d’une étude menée par Burson-Marsteller, une agence de conseil en Relations Publiques, les entreprises l’ont compris aussi.
Les plus grandes en tout cas. Car Burson-Marsteller s’est intéressé à l’usage que font d’internet les 100 plus grandes entreprises internationales (selon le classement établi par le magazine Fortune). Leur utilisation des réseaux sociaux Twitter et Facebook, mais aussi leur recours à la mise en ligne de vidéo sur Youtube ou l’entretien d’un ou plusieurs blogs a été passé au crible.
Les conclusions sont claires : près de 80% des grandes entreprises utilisent au moins l’un de ces moyens de communication en ligne. 20% utilisent les 4 simultanément.
Dans le détail, on s’aperçoit que la préférence des entreprises est la suivante :
– Twitter : 65% des grandes entreprises interrogées l’utilise avec une fréquence de 27 micromessages ou tweets par semaine
– Facebook : adopté par 54% d’entres elles et qui y postent une moyenne hebdomadaire de 3,6 messages
– Youtube : 50% des entreprises y mettent en ligne environ 10 nouvelles vidéos chaque mois
– Les blogs d’entreprises : 33% des entreprises en alimentent au rythme de 7 notes par semaines.
« En France, les entreprises utilisent de plus en plus les réseaux sociaux mais beaucoup de leurs comptes Twitter sont limités à une “poussée” d’informations. Force est de constater qu’au niveau de l’interaction avec les parties prenantes, des progrès restent encore à faire », explique un communiqué de Burson-Marsteller qui souligne pourtant par ailleurs que la tendance serait que les entreprises parviennent à initier de véritables échanges aux moyens de tous ces outils.