Recruté par Free dans le cadre du lancement de son offre mobile, en janvier dernier, un journaliste infiltré par Rue 89 pointe, dans un long récit, l’impréparation des équipes techniques et commerciales face à l’afflux d’abonnés. Comme plusieurs de ses collègues, il a été limogé à l’issue d’une période d’essai « éprouvante »
Quoi qu’on en pense, tant dans la méthode employée que dans le contenu, forcément orienté journalistiquement, l’image de Free va en prend un coup.
Employé au SAV de Free Mobile
Le site d’information Rue 89 a envoyé un de ses journalistes prendre le pouls interne des agences de Free au moment du lancement de Free Mobile, une offre au tarif révolutionnaire.
Pour enquêter sans inspirer la suspicion, le journaliste postule carrément à une offre d’emploi déposée par l’opérateur : banco, il est pris en CDI au service « après vente de niveau 2 » où officient les équipes confrontées aux problèmes techniques les plus complexes.
Le contrat de travail balise le terrain. Une formation de dix jours pour commencer incluse dans une période d’essai de quatre mois. Une partie de l’équipe n’ira pas au-delà, y compris le journaliste, qui passe au couperet.
Licenciements publics ?
Entre temps, le récit qu’il fait de son expérience est pour le moins accablant : il fait notamment ressortir l’impréparation des équipes techniques face au rush pourtant annoncé de longue date : des formateurs internes sans repères vite dépassés, des cartes SIM Free incompatibles avec certains modèles de téléphones, des omertà décrétés sur les bugs, des méthodes de management stressantes et infantilisantes ponctuées de licenciements annoncés en public !
Contacté par Rue89, Free a « émis les plus grandes réserves sur la méthode utilisée, d’un journaliste qui signe sous pseudo », et « affirmé ne pas reconnaître le service client de Free » tel que décrit dans l’article.