Selon une étude réalisée par l’institut de sondage Poll & Roll, le dons de cadeaux d’entreprise se généralisent : 71% des salariés interrogés affirment en avoir déjà reçu un. Il s’agit le plus souvent d’objet à fort valeur utilitaire.
Le cadeau d’entreprise, offert sous la forme d’un objet publicitaire, est entré dans les mœurs de très nombreuses entreprises.
L’objet publicitaire, toujours en croissance
Encore assez confidentielle il y a une trentaine d’années, ce mode de communication, qui vise à fidéliser la clientèle à travers le don d’un objet décoré à l’effigie d’une marque et doté d’un réelle valeur d’usage, touche aujourd’hui une part très majoritaire du public professionnel. Une étude conduite par l’institut de sondage Poll & Roll, commandée par une enseigne spécialisée dans le secteur, atteste l’ampleur du phénomène et mesure surtout son impact marketing : elle révèle en effet que 71% des salariés en ont déjà reçu un.
C’est le cas pour 86% les jeunes actifs situés dans la tranche des 18 à 34 ans. Pour 71% des 35-49 ans et pour 50% des travailleurs âgés de 50 à 65 ans. 57% des personnes interrogées, toutes générations confondues, estiment que ce cadeau leur a d’autant plus fait plaisir qu’il répondait à un besoin personnel, quotidien ou presque. D’ailleurs, 86% le jugent utile, tel que peut l’être en tout cas une clé USB ou un stylo publicitaire personnalisé.
Le stylo, un objet qui marque
La capacité d’un objet publicitaire à véhiculer l’identité d’une marque, et surtout à la pérenniser dans l’esprit de son récipiendaire, est souligné par l’étude Poll & Roll : plus de la moitié des sondés (52%) affirment se souvenir des entreprises qui leur ont offert leurs goodies les plus récents. 60% des salariés disent également que cet objet leur sert encore aujourd’hui.
En 2017, une enquête réalisé par l’institut CSA Research soulignait que les goodies conservés le plus longtemps sont, de très loin, les instruments d’écriture, à 81% (crayon, stylos feutre etc….). Suivent les articles de papeterie (post-it, conférenciers, agendas, cahiers) à 49%. Viennent ensuite les accessoires électroniques et informatiques type clés USB, souris ou support GPS (41%), les « gadgets » comme les porte-clés, les pin’s ou broches (40%). Arrivent enfin les textiles (38%), la bagagerie (26%), les arts de la table et de la décoration (21%), la confiserie et gastronomie (13%) et les produits d’horlogerie étonnamment relégués en queue de peloton (10%).
C’est tout l’intérêt de l’objet publicitaire par rapport aux autres médias de communication, plus fugaces, voire virtuels, sitôt consommés, sitôt oubliés : à quelques rares exception près, un goodie, qui se démarque par son utilité et l’affectivité qu’il développe chez son possesseur, est rarement jeté à la poubelle et perpétue, tout au long de sa durée de vie, le souvenir de l’émetteur à la faveur d’un lien tacite : le taux de mémorisation serait en effet de 75%, part des personnes qui associent l’annonceur avec l’objet qu’ils utilisent « au moins une fois par semaine ».
Un stylo publicitaire par exemple, est conservé entre 1 mos et trois ans en moyenne souligne l’étude CSA Research.