Le cabinet de conseil McKinsey a réalisé une étude évaluant le gain productif qu’est capable de générer, en entreprise, une bonne utilisation des réseaux sociaux. Dans le meilleur des cas, le bonus peut dépasser les 1 000 milliards de dollars. Mais il ne faut pas se tromper de stratégie.
Aujourd’hui, les réseaux sociaux font partie du quotidien de beaucoup d’entreprises. En trois ans, leur utilisation a été multipliée par trois (70% des sociétés y ont recours aujourd’hui).
C’est moins le cas dans les petites entreprises où les moyens humains manquent en général pour gérer ce nouveau poste de communication dont l’investissement tarde parfois à porter ses fruits.
Veille et fuite d’informations
Et pourtant, si l’on en croit l’étude menée par McKinsey, cabinet de conseil auprès des directions générales, une utilisation pertinente des réseaux sociaux en entreprise serait apte à booster les gains de productivité de 20 à 25%, soit, l’équivalent, en espèces sonnantes et trébuchantes, de « 900 à 1 300 milliards de dollars dans le monde » annonce McKinsey qui a étudié quatre secteurs, les services financiers, les services aux professionnels, les biens de consommation et les industries de pointe.
Cette création de valeur se répartirait ainsi : un bonus de 500 milliards de dollars dans le domaine du marketing et des ventes, 230 milliards dans les activités de support et 345 milliards en ce qui concerne la création de produits.
Voilà pour le scénario idéal. Mais la médaille a aussi un revers : si les réseaux sociaux sont sources d’économies, ils peuvent nécessiter des investissements nouveaux, en matière de veille stratégique.
Aujourd’hui encore, beaucoup de patrons interdisent à leurs salariés d’utiliser les réseaux sociaux car ils craignent une « perte de productivité ». Le risque de fuite d’information n’est pas non plus négligeable.