Les étudiants souhaitent travailler dans la mode, le luxe ou l’aéronautique. Le problème, c’est que ces secteurs prestigieux recrutent peu.
Quand les grandes marques résonnent dans l’imaginaire des étudiants…D’après le dernier palmarès dressé par le cabinet suédois Universum, LVMH, Airbus, L’Oréal, Thalès ou encore Google restent les entreprises les plus citées par les jeunes étudiants, futurs ingénieurs, marketeurs, commerciaux ou communicants, quand ils évoquent leur avenir professionnel.
Un tiers des sondés souhaite s’orienter dans le secteur du luxe et de la mode, et une majorité d’ingénieurs ambitionne d’intégrer les secteurs de l’aéronautique et de la Défense. A Paris, Google France emploie quelque 500 salariés, autant dire que les places sont chères.
D’après Capital, le secteur du luxe, accessoire et mode ne recrute pas ou très peu, et l’aviation guère plus. A contrario, les secteurs de l’énergie, du bâtiment et des nouvelles technologies sont en quête de jeunes diplômés, comme la grande distribution qui reste un marché porteur.
Or, le secteur commercial attire peu la population étudiante majoritairement plus encline à faire du marketing ou de la communication. Au final, Carrefour perd14 places dans la palmrès des étudiants, Auchan – 5 places, et la Fnac -3.
Relayée par Challenges, la directrice du cabinet d’études Universum analyse ce décalage entre les ambitions affichées par ces jeunes et la réalité du marché du travail. L’âge n’y serait pas pour rien : « Les étudiants cherchent plus à obtenir une belle carte de visite en travaillant pour une entreprise prestigieuse, innovante et tournée vers l’international, quand les trentenaires sont davantage préoccupés par l’équilibre vie pro/perso, le défi intellectuel et l’autonomie ».